Remontée de bretelles.

Volcan Olympus Mons sur Mars.

Quelques minutes plus tard le vaisseau parvient en orbite de Mars. Puis il effectue sa descente jusqu’à amarssir en contrebas d’un immense volcan dont la hauteur est vertigineuse. Il doit à vue de nez mesurer au moins trois fois la taille du mont Everest pour donner une idée de ma stupéfaction à ce moment là.

Jim me dit que c’est l’Olympus Mons le plus haut volcan de tout le système solaire. Puis il se sent obligé de me faire un cours sur les cocottes minutes.

— Ici sur Mars il n’y a pas de tectonique des plaques comme sur Terre. La croute martienne étant beaucoup trop épaisse. C’est pour ça qu’il existe ce point chaud sous le renflement de Tharsis, là où nous sommes.

Ce que tu vois est le volcan principal qui s’élève jusqu’à 21000 mètres , il y en a quelques autres tout autour Pavonis, Arsia et Ascraeus Mons, qui eux ne culminent qu’entre 15 000 et 17 000 mètres au-dessus du niveau de référence martien.

Nous sommes à l’emplacement qui sert de soupape d’évacuation à la chaleur et la pression de celle -ci sur la planète. Toute la pression s’’est accumulée à ce point précis où nous sommes. Mais ne t’inquiètes pas, l’activité volcanique ici est au ralenti, ce vieux volcan est en fin de course. La prochaine éruption n’aura probablement lieu que dans quelques millions d’années.

Rien ne m’étonne plus. Jim a l’air d’en connaitre un sacré rayon, mais je n’ai pas envie de m’interroger sur le pourquoi et le comment. Fasciné par le spectacle majestueux qui s’étend devant nous, je ne pipe pas un mot. Ainsi encore une fois, même dans les situations les plus loufoques, les plus effrayantes, les plus dangereuses je constate que la beauté l’emporte une fois de plus. Je ne peux me départir en toute situation de mon rôle de scribe, de photographe ou de peintre.

Tout à coup une immense trappe s’ouvre à flanc de montagne face à nous et le vaisseau s’éleve à nouveau pour rejoindre lentement le trou géant.

Il s’engage dans une galerie immense dont les parois sont sculptées de motifs magnifiques quoique un peu inquiétants. De toute évidence la race qui a crée cette galerie, et ces œuvres d’art immenses ne n’appartient pas à notre monde. Le tout est disproportionné comme s’il s’ agissait de constructions relevant d’un imaginaire de géants.

Puis le vaisseau débouche au dessus d’un vaste océan, je me pince pour être certain d’être éveillé.

C’est véritablement époustouflant, et je suis pris d’une vive émotion, comme si soudain les lieux me semblaient familiers dans une sensation étrange de "déjà vu".

Mais à la vérité je ne sais plus où nous sommes, c’est comme si le vaisseau venait de réalisé un saut quantique. Le décor a totalement changé. Je vois d’immenses oiseaux blanc un peu semblables à des goélands voler dans un ciel bleu.

De plus deux soleils jumeaux illuminent le décor comment est-ce possible ?

— tu parais si étonné me dit Jim , pourtant tu devais te souvenir désormais que l’on t’a ôté ton implant, cela ne te rappelle t’il rien vraiment ?

Mais je n’ai pas le temps de répondre car nous survolons une ile désormais et sur celle-ci j’aperçois de nouvelles constructions éblouissantes à couper le souffle.

— Nous arrivons dit un des hommes en uniforme qui s’exprime curieusement avec un accent québécois.

Le vaisseau ralentit à nouveau puis il surplombe une immense ville dont l’architecture est semblable à celle que l’on rencontre chez les mayas sur Terre. Mais dont l’élégance n’a jamais été égalée.

j’ai l’impression que les blocs sont de verre et de métal, peut-être est-ce de l’or, ce qui donne à l’ensemble une munificence extraordinaire.

Cependant il n’y a personne dans les grandes artères que nous survolons. On dirait une ville morte, une ville désertée par ses habitants.

Enfin le vaisseau se pose sur une immense terrasse de ce que j’imagine être un bâtiment administratif, une sorte de palais des congrès fantastique.

On nous fait descendre et je note que nous n’avons pas besoin de mettre de combinaison, de casque, car l’air est respirable. Il flotte dans l’air une odeur agréable que je reconnais immédiatement comme proche du chèvrefeuille et du jasmin mêlées. Et en effet tout autour de nous s’étendent de magnifiques jardins dont les plantes me semblent familières.

Enfin une partie de l’équipage m’accompagne jusqu’à un portail gigantesque de forme circulaire sur la façade avant de ce que je considère être un temple géant.

Là l’homme en uniforme sombre à l’accent québécois semble composer un code sur une console en appuyant sur des touches spécifiques qui ont la forme de symbole exactement comme dans la série Stargate. Je ne suis pas étonné de voir alors l’un des éléments circulaire du portail tourner sur lui-même et l’apparition d’un élément semblable à de l’eau très bleue exploser puis revenir au calme de la surface toute entière.

On me conduit encore sur une sorte de passerelle pour que je traverse l’élément bleuté. A cette instant je n’éprouve pas de crainte comme si j’avais déjà fait ce genre de chose. Je ressens des picotement léger sur mon corps puis une accélération emporte mon corps tout entier à la vitesse de l’éclair au travers d’un couloir dont les parois sont constituées d’une lumière bleutée.

Je ne sais combien de temps prend ce voyage, quelques minutes ou quelques secondes à peine puis la vitesse semble baisser et nous traversons un autre diaphragme.

Nous sommes dans l’immense salle que je reconnais immédiatement et ma gorge se sert.

Car à notre arrivée je constate une double rangée de dracos encadrant un passage que nous empruntons pour rejoindre au loin le trône et sa cour.

La reine reptilienne est là entourée de son conseil. Cela ne semble inquiéter personne d’autre que moi.

— tout va bien se passer me dit Jim à l’oreille. Elle est un peu soupe au lait car il est grand temps que l’on te remonte les bretelles une bonne fois, avoue que j’ai essayé de le faire déjà plusieurs fois et que ça n’a pas donné grand chose.

— A genoux devant ta reine m’ordonne la reine. Et je vois que tous mes compagnons sont déjà à genoux je suis le seul qui reste encore debout.

— Je ne suis pas votre esclave, allez vous faire voir je réplique. Ce qui n’arrange évidemment pas mon cas car aussitôt deux dracos se détachent du rang et m’obligent par la force à m’agenouiller. J’essaie de me débattre mais leur force physique est implacable.

— Bien, reprend la reine, je vois que tu ne changeras pas, tu es toujours aussi têtu et impulsif. Toujours ce fantasme d’indépendance et de liberté.

Sa voix s’est un peu adoucie. On dirait même qu’elle prend ce qu’elle dit pour de l’humour.

— Je t’ai fait venir car il faut que nous mettions les choses au point une bonne fois pour toutes. tu ne peux pas continuer à faire et dire n’importe quoi comme ça te chante. Il en va de la survie de la mission. Alors écoute bien ce que j’ai à dire et imprime tout ça dans ta cervelle de moineau terrestre si tu le peux.

Et puis qu’on lui enlève son déguisement ridicule tout de suite, cela m’insupporte.

L’un des personnages que j’imagine être une sorte de conseiller de la reine, prend à sa ceinture un objet cylindrique, une sorte de petit pipeau en métal qu’il porte à sa gueule. Surgit tout à coup une musique magnifique, sous la forme d’une série de notes lancinantes. J’ai l’impression que celles-ci pénètrent dans mes oreilles concrètement si je peux dire.

Tout à coup je sens la métamorphose qui s’opère sur mon corps. Le sol s’éloigne je grandis démesurément et avec une rapidité incroyable. Je comprends tout à coup que je suis devenu un Draco moi aussi. Je me sens totalement perdu à nouveau. Que se passe t’il ?

— Tu ne fais pas partie de l’ennemi si c’est cela qui t’effraies. Il est grand temps que nous t’apprenions la vérité, ou du moins que nous t’aidions à t’en souvenir. Cependant ton caractère dissolu risque à tout moment de faire capoter la mission toute entière il faut d’abord que nous décidions d’une sanction qui te mette un peu plus de plomb dans la cervelle.

Cette sanction je l’ai décidée sera de retraverser le voile de l’oubli en sens inverse. tu vas te souvenir de tout désormais et dans le moindre détail. Alors peut-être tu cesseras de faire le clown et de t’amuser continuellement à manipuler la réalité et les rêves pour impressionner le lecteur de ton soi disant roman.

—Ainsi ai-je dit, ainsi soit-il murmura la reine et durant un faible instant j’eus la désagréable sensation d’être redevenu un petit garçon grondé par sa maman. D’ailleurs l’apparence de la reine l’espace d’un centième de seconde n’avait-elle pas changé ? Son visage, ses yeux gris-bleu reconnaissables entre tous n’était-il pas celui de ma mère terrestre ?

Puis la reine fit un nouveau signe à son conseiller.

L’air de pipeau reprit et s’enfonça plus profondément dans mes oreilles jusqu’à atteindre ma cervelle puis à s’enfoncer dans mes poumons , rejoindre mon cœur et mes viscères. Peu à peu la souffrance la tristesse la mélancolie s’installèrent progressivement en moi, des milliers de souvenirs s’ouvraient comme autant de fleurs à la corolle sombre dans un jardin obscur et effroyable.

Post-scriptum

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Faites au mieux

—Faites au mieux… Phonétiquement j’eus un doute. Fête ou faites. Je perdis quelques heures en supputation sans oser demander de précision. Il vaut mieux ne jamais poser de question en réunion. C’est très mal vu. Les jeunes se font avoir régulièrement. Les jeunes posent des questions en réunion. Un ange passe. Les vieux sourient intérieurement. Mais ils ne le montrent pas bien sûr. Avoir un jeune en réunion c’est toujours une attraction à ne pas louper. Chacun doit faire sa petite expérience. Et Au mieux, OMIEUX ? était-ce le nom d’un lieu-dit où la fête se tiendrait si, dans mon incompréhension totale, en tâtonnant je dusse m’y rendre. Je me doutais que ce ne pouvait être si simple, et puis c’était illogique d’envoyer ainsi un employé faire la fête avec tout ce travail encore à faire. Je fis semblant de ne pas avoir entendu ce que je venais de penser et je hochai la tête en silence. Ce fut la réponse attendue. Un ou deux jeunes gens posèrent des questions saugrenues, des anges passèrent et repassèrent, les vieux furent, comme chaque lundi matin, hilares intérieurement. Je sortis mon calepin pour faire des gribouillis destinés à faire baisser la tension nerveuse, pour m'évader tout en étant là, pour être attentif autrement à tout ce qui pourrait se dérouler là. Mais tout de même cela me préoccupa durant quelques heures encore. Car ne faisais-je pas déjà du mieux possible à peu près chaque tâche qui m’incombait. Fallait-il faire encore faire mieux que d’habitude ? Fallait-il faire mieux que mieux, c’est à dire mal au final ? Un étrange doute accompagné de plusieurs soupçons naquirent comme des champignons après les pluies d’octobre, étaient-ils comestibles, toxiques, je me penchais encore des heures sur l’embarras du choix et fit chou blanc comme il se doit. A la fin de la journée je n’avais strictement rien fichu. Le directeur entra en trombe dans la salle, s’approcha du bureau derrière lequel j’étais et il me demanda :— alors c’est fait ? Sans ciller je hochais gravement la tête. Il exhiba un sourire satisfait. Ce qui était une chose excessivement rare pour être marquée d’une pierre blanche. Où allais-je dégotter une pierre blanche à cette heure cependant ? Je l’ignorais. Puis la semaine passa et nous passâmes tous en même temps à toute autre chose. C’est à dire à la semaine suivante. Nous avions tous fait au mieux sans nous appesantir plus qu’à l’ordinaire. Nous serions prêts pour la prochaine réunion hebdomadaire. Aucun incident notoire ne pourrait l’empêcher. A part la fin du monde si elle daignait arriver comme un cheveu sur la soupe. Encore qu’on peut encore avaler la soupe nonobstant le cheveu , quand on n’est pas bien fier, quand on veut faire au mieux, et surtout ne pas se poser de question insoluble.|couper{180}

Faites au mieux

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Se lancer

D'après une idée d'atelier d'écriture où je ne pense pas avoir tout compris du premier coup. Mais, je me lance tout de même Photo découverte sur l'excellent site https://www.michellagarde.com/ dans ses dramagraphies Il faut vous lancer… on ne sait pas comment vous le dire… et sur tous les tons… lancez-vous… Je mis un temps avant de comprendre qu’ils s’adressaient à moi. Ou du moins à eux-mêmes au travers de moi. Car il est extrêmement rare que l’on s’adresse vraiment à moi tel que je suis. Moi-même y parvenant une fois tous les dix ans et encore, assez difficilement Il fallait donc se rendre à l’évidence. Il fallait se lancer aussi dans cette approche. Je n’étais ni plus ni moins qu’un épouvantail, un homme de paille, à moitié Turc. Il insistaient sur la tête. Se lancer… ils me la baillaient belle. On ne se lance pas comme ça sans y penser. Sans y réfléchir. Sans établir de plan en tous cas. Peser le pour et le contre en amont mais aussi en aval. On oublie toujours l’aval. Sans compter qu’il faut en premier lieu une rampe de lancement. Une armée d’ingénieurs, des super calculateurs. Sans oublier la matière première, le béton, l’acier, le fer. Sans oublier la bonne volonté, une quantité très précise de hargne, ajouté à quelques soupçons de naïveté. Et puis c’est tellement trivial de le dire mais il faut tout de même le dire, pour se lancer il faut surtout le nerf de la guerre. Ça ne se trouve pas sous le sabot du premier cheval bai cerise venu. Tout une machinerie à mettre en branle, pour dégotter le fameux nerf. Sans oublier tous ces rencards. Rendez-vous chez le banquier avancez de deux. Rendez-vous à l’Urssaf reculez de trois. Sans oublier l’imprimeur, combien pour une publicité de lancement je vous prie. Et si je ne prends que le recto ? Attendez il me reste peut-être quelques pennies pour une ou deux capitales. C’est bien les Capitales pour lancer une campagne de lancement non. Ne pas être trop bégueule. Voir grand. Un flyer format A5. Avec en gros Demain, JE me lance.. Venez assister au spectacle. Deux francs six sous la place. Et ne croyez pas qu’il s’agit de l’homme Canon. Une vieille resucée de Luna parc. Rien de tout ça. Juste une tentative burlesque, tragique, comique ? Ah ah ah mystère et boule de gomme, vous le saurez si vous achetez le billet. Tarif promotionnel pour les Cents premiers : un francs vingt-cinq centimes seulement pour en prendre, EN AVANT PREMIERE , plein les mirettes. Lancez-vous ! laissez-vous tenter ! Venez nombreux assister au lancement.|couper{180}

Se lancer

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Tendre

travail d'élève, stage "oser, hésiter" mai 2023 Il faut tendre, sans être tendre, c’est à dire, ne pas céder comme le beurre cède au couteau qui rabote la motte ( négligemment le plus souvent) Il faut dire au couteau : Ce n’est pas parce que je compte pour du beurre qu’il faut en profiter ! Il faut tendre l’oreille, sans être dur de la feuille. Ceci étant dit si on tend l’oreille, ce n’est pas ce qu’elle va capter qui nous intéressera en premier lieu, mais plutôt se concentrer sur cette action machinale, vous savez, qui consiste à tendre une oreille. Comment tendre une oreille sans se casser les pieds, ou les casser aux autres, un enjeu de taille. Le placement du corps tout entier doit avoir une importance. Selon que l’on se tient de face ou de profil, on ne peut tendre l’oreille de la même façon. Idem si l’on est assis ou debout, voire allongé, et encore vivant ou mort, à dix-huit mètres de profondeur sous l’eau ou au sommet d’un poteau télégraphique. Le son frappe l’oreille suivent une règle de tangentes assez absconse mais bien réelle. Tendre du linge sur un fil demandera aussi un peu d’attention. Ne pas perdre de vue le fil, tout en tenant d’une main l’épingle, de l’autre la chemise— si c’est bien une chemise ( on peut le vérifier et modifier le mot ça ne changera pas grand chose sauf la phrase). Tendre vers le mieux, s’efforcer vers ça est à prendre avec des pincettes, sachant d’une part que le mieux est l’ennemi du bien et que d’autre part il faut savoir d’où l’on vient avant de prétendre se rendre où que ce soit. Mais si c’est vers un mieux, il y a de grandes chances que l’origine soit Un bien que l’on ne saurait supporter en l'étatUn mal que l’on cherche à renommerUne énigme, on ne sait pas d’où l’on part on se contente simplement d’emboîter le pas du plus grand nombre vers le mieux. Il faut noter les pistes consciencieusement pour ne pas s’égarer inutilement. Tendre vers une certaine précision, mais sans jamais l’atteindre de plein fouet, aucun carambolage n’améliore la précision. Aucun carambolage n’apporte quoique ce soit de bien précis si l’on n’en meurt pas, qu’on ne se retrouve pas hémiplégique, amnésique, amputé, groggy ou même indemne. On a juste assisté à un carambolage, peut-être même avoir endossé un rôle de premier plan, mais il ne vaut mieux pas profiter de l’occasion pour tendre vers la célébrité tout de même, où ce qui est la même chose, vers une idée toute faite. La précision ne s’atteint pas plus que la perfection, elle se rumine seulement, elle se rêve, on peut la désirer certes, la convoiter, mais la posséder serait beaucoup trop grossier. Tendre vers un soupçon de modestie à ce moment là si l'on sent que l’on s’égare, si l'on tend vers l'abus, l'extrême. Dans la tendance moderne d’arriver avant d’être parti, tendre est un verbe oublié. Enterré. Mais dont il faudra tout de même faire l'effort se souvenir pour ne pas sombrer à la fin des fins. Et puis par pitié, ne pas s’attendrir pour autant comme un bifteck sous le plat du couteau du boucher. Ne pas se ramollir. Quand bien même l'adversité produirait autant d' efforts démesurés pour nous nous maintenir dans l'ignorance ou dans l'oubli. Se réveiller le matin et toujours voir en premier inscrit sur un post-it qu’on aura collé sur la table de chevet la veille. TENDRE. En lettres capitales . Maître mot d’un début de journée . Ensuite si besoin est, se détendre en se levant, prendre une douche, un café si c’est absolument nécessaire. si l’on a pris l’habitude de s’imposer ce genre d’habitudes. Ce qui n’empêche nullement de tendre à les réduire voire les supprimer si elles ne vous servent à rien, si ce ne sont que de simples programmes installés dans la cervelle pour nous permettre de ne penser à rien.|couper{180}

Tendre