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Affres

https://youtu.be/UBxy4-K41fE Les affres de la faim, de la misère, de l'amour, de la mort etc Affreux. Risible en même temps parfois lorsqu'on y repense ridicule. Toutes ces années à tirer le diable par la queue. Une sorte de détachement vient avec l'âge de toutes ces stupidités. Il faut bien que ce soit des stupidités n'est-ce pas pour ne pas rester collé encore à ça. C'est de l'irrespect pur et simple tu ne devrais pas en rire non c'était ta vie comme tu l'as voulue. Pas à s'en plaindre ni à s'en réjouir. Mais qui dit affres désormais ? et même affreux ? On dit quoi maintenant ? bonne question comment nomme t'on tout cela de nos jours ? Etre timbré, fêlé, out , has been ? -wesh passe moi le ketchup et fais pas chier j'écoute Gogol premier|couper{180}

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un pas de côté

huile sur toile février 2023 des systèmes que l'on installe pour se procurer une illusion de stabilité, une identité, une cohérence rassurante. Un pas de côté pour examiner le hors champs de l'illusion. Ce qui doit être retenu le sera ou sombrera dans l'indifférencié.Plus de 3000 textes écrits sur ce blog, examiner cette accumulation. Mais ne pas trop se focaliser dessus. Prendre le recul , se laisser du temps pour mesurer quelques écarts. Revenir à l'intention de départ qui était que l'écriture prenne le relais de la peinture durant le premier confinement de 2019. Au début c'était déjà prendre ce fameux recul encore autrement, essayer de vouloir- le mot n'est pas innocent- clarifier quelque chose, atteindre à une plus grande précision dans une démarche. Le problème de la précision et de tout l'arbitraire qu'elle contient. Et puis, comme ces textes furent écrits au jour le jour, constater dans la durée l'impact du temps sur lui même. L'arbitraire en chasse un autre, s'effiloche puis disparaît presque sans conscience. Une écriture qui se sera déroulée dans l'immanence chère à Georges Bataille. Et puis se dire que c'est très bien ainsi, que tout est impeccable, parfait, dans le plan construit au fur et à mesure par l'être. Accepter cette impeccabilite. Cela n'est pas simple. Mais à terme bien sûr que ce sera juste, en accord parfait avec le temps qui passe. Le fait qu'on ne soit pas tout à fait le même jour après jour, que les préoccupations -cette couche de contingence de surface- qu'on imagine surface, puisse se modifier et nous inciter à nous tromper d'intention ; qu'un ou plusieurs glissements s'effectuent, que le tremblement comme la stupeur sont aussi outils de progression. L'écriture se modifie ainsi que ses sujets. Comme la peinture se modifie pareillement. Vouloir contrôler, maintenir une unité, mais quelle unité ? sinon une projection d'une autre toujours fantasmée. Une unité qui n'appartient à personne. On sent que l'on tourne autour de quelque chose qui se dérobe de jour en jour. Et que de s'acharner, en s'enivrant de cette idée de régularité est un leurre. On sent que ça pourrait durer indéfiniment, toute une vie. On constate que la régularité finit par primer sur tout le reste au bout du compte . C'est une régularité pour être régulier , une régularité qui tourne à vide autour d'un axe dont on ne sait si c'est lui ou elle qui force, oblige, s'entête. Est-ce en raison de la précocité de cette suspicion (et qu'elle soit ou non légitime , la question vaut d'être posée) qu'il faut effectuer ce pas de côté ? Peut-être faut- il attendre encore un jour de plus, un an, dix ans pour que le fruit soit mûr et qu'il ne résiste plus à l'intention d'une cueillette fébrile ? Le risque sera le même quelque soit le délai que l'on se donnera puisque en vrai on ne cherche pas une destination mais un moyen de cheminer. Ou bien encore l'élan vers le pire, cela peut ou doit arriver aussi : on se sera trompé, on se sera égaré dans la régularité- n'est-ce pas tant un comble ? c'est si vrai des qu'on mord la chair familière de cette évidence. Mais ça fait aussi partie de cheminer. Possible qu'il faille s'égarer ainsi aussi, pour se rendre au bout des évidences ; comme par exemple en imaginant que la régularité pourvoira à tous les manques, toutes les absences , les empêchements, à l'instar de ce que l'on exige d'une divinité tutélaire. Pour en finir avec les religions vides de sens. Une intuition est là et elle suggère que l'intention ne se soucie ni du temps ni du nombre, il faut seulement qu'elle soit intention posée clairement des le début. Et critère non moins important : qu'elle soit simple. Le plus simple qu'on le puisse. Ce qui est loin d'être une sinécure. Ne pas changer d'intention en cours de route poussé par l'injonction de régularité mise désormais en avant, ce culte vidé d'une foi de départ, foi d'origine, ou relique dont on se servirait de preuve posthume pour dire ici un corps était, un corps fut.La régularité peut rendre un corps débile autant que ces salles de gymnastique où l'on désire acquérir du muscle pour ne rien en faire. Un pas de côté donc. Un peu plus de silence, un éloignement de ce lieu qu'est ce blog qui s'associe à l'éloignement des réseaux dans leur globalité , ce brouhaha. Le but, l'urgence sont de restreindre l'expression, à seule fin d'en conserver la force vive. Retrouver la fécondité du silence. Il faut refaire le plein d'autre chose et dans ces cas là, je ne sais guère faire autrement que de revenir en amont, revenir à la perception seule, à la source, sans pensée, sans concept, une perception qui irrigue le corps avec son corollaire l'émotion, car c'est bien de cela dont la régularité m'aura vidé. Revenir au lieu d'origine de pas de côté en pas de côté pour ne jamais quitter totalement de vue l'axe du cœur.|couper{180}

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une position intenable

bataille de Douaumont Il y a de nombreux récits dont le sujet principal est la tentative de tenir dans une position considérée comme intenable. Celle qui me vient en tête est le siège de fort Alamo Le siège de Fort Alamo, du 23 février au 6 mars 1836, fut un événement majeur de la révolution texane. Après un siège de 13 jours, les troupes mexicaines commandées par le général Antonio López de Santa Anna (le siège eut lieu durant les présidences de Miguel Barragán et de José Justo Corro) lancèrent un assaut contre la mission Alamo près de San Antonio de Bexar (aujourd'hui San Antonio aux États-Unis). Tous les défenseurs texans furent tués et la cruauté apparente de Santa Anna pendant la bataille poussa de nombreux colons et aventuriers américains à rejoindre l'armée texane. Poussés par l'envie de prendre leur revanche, les Texans battirent l'armée mexicaine à la bataille de San Jacinto le 21 avril 1836 qui mit fin à la Révolution. Cette position était de fait intenable et elle ne pu être tenue, mais on en conserve malgré tout un souvenir héroïque. Puis le mot Douaumont vient à la suite car c'était le nom de ma promotion a l'école de Saint-Cyr Coetquidan, lorsque j'ai gagné mes galons d'officier d'infanterie. Période héroïque elle aussi, intenable le croyais-je mais au bout du compte tenue. Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le 6 mars 1916 et repris le 24 octobre 1916 disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands. Ordre du jour du général Nivelle le 25 octobre 1916, remerciant les troupes qui ont repris le fort de Douaumont : « Officiers, sous-officiers et soldats du groupement Mangin, en quatre heures, dans un assaut magnifique, vous avez enlevé d'un seul coup, à notre puissant ennemi, tout le terrain, hérissé d'obstacles et de forteresses, du nord-est de Verdun, qu'il avait mis huit mois à vous arracher par lambeaux, au prix d'efforts acharnés et de sacrifices considérables. Vous avez ajouté de nouvelles et éclatantes gloires à celles qui couvrent les drapeaux de Verdun. Au nom de cette armée, je vous remercie. Vous avez bien mérité de la patrie. » Je n'avais pas encore lu le voyage au bout de la nuit de Céline à cette époque, je devais à peine sortir de certaines lectures toxiques de Dorgeles sur la grande guerre notamment Les croix de bois ce non parce que je posséda un tempérament guerrier, mais parce qu'il se trouvait dans la bibliothèque familiale, probablement un jour de pluie ou je ne pouvais sortir. Malgré tout les valeurs de l'héroïsme m'avaient frappées déjà bien auparavant avec des feuillons télévisés comme Zorro ou Thierry La fronde. Mes jeux d'enfants nécessitaient des armes que je confectionnais de manière industrieuse, d'une grande efficacité, arcs et flèches notamment. Mais j'étais plus indien que cow boy, j'ai toujours préféré être indien malgré le déversement continuel de mots d'ordre surgissant de partout pour devenir cow-boy. Être indien ressemble évidemment à l'une de ces positions d'intenable où il s'agit ni plus ni moins de mourir pour des valeurs, des idées et qui pour la plupart sont outils de manipulation s'il en est. A qui profite le fait de vouloir tenir une intenable position, c'est ce qu'il faudrait se demander., prendre le temps nécessaire pour le faire, ce temps dont on ne dispose jamais évidemment. Ou bien lorsqu'enfin on en dispose c'est toute une vie qui se sera écoulée de position intenable à une autre. On pourrait s'enorgueillir bêtement d'avoir malgré tout tenu jusque là si on n'éprouvait pas soudain un doute qui nous empêche de sombrer dans le ridicule. A qui profite l'héroïsme ? certainement jamais aux héros.|couper{180}

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6.Le double voyage, raconter un voyage, à qui, pourquoi, comment

astuce typographique pour effectuer une distinction entre un narrateur et celui qui l' écoute ou le lit la mise en italique de certains passage. comment choisir le narrateur et l'interlocuteur ? ici se trouve l'énigme. Je ne racontais plus. des années de silence. probable que la colère y est pour beaucoup. La frustration et la colère. La pression sociale aussi, celle qu'on s'imagine surtout. Toute une histoire là aussi à écrire. Enfant j'avais surtout retenu une phrase dans Homère, oh elle n'était pas inclue dans les péripéties de la guerre de Troie, ni dans celles d'Ulysse. Non c'était une phrase introductive. Raconte- nous Homère quelqu'il fut, un homme seul ou un groupe d'hommes se réunissant, eurent cette formidable intuition, l'invention d'un auditoire qui lui formule cette demande, presque une injonction : raconter Cet exercice sur la notion de double voyage, celui que l'on effectue réellement et celui que l'on interprète toujours plus ou moins en se servant de cette réalité est vraiment d'une richesse formidable. Il permet de prendre encore plus de distance et, pour un peintre, un auteur, n'est-ce pas là ce qu'il faut considérer, malgré les vicissitudes que l'on traversera pour y parvenir une aubaine ? Je repense aux cinq premiers exercices en me lançant dans ce sixième. je n'ai pas réfléchi à un but qui pourrait produire une cohérence à l'ensemble. J'ai écris comme j'ai pris l'habitude de peindre, depuis le fond de ma solitude, de ma propre obscurité, de mon aveuglement. Un aveuglement qui est volontaire désormais ou dont je me serais fait une raison. L'écart est nécessaire pour aller puiser quelque chose qui existe dans la proximité mais qu'on est toujours en peine de définir justement parce que l'on se tiendrait dans cette proximité. On se tiendrait surtout dans ce que je sais désormais être une illusion de proximité. Lorsque je suis revenu de ce voyage en Asie qui dura six mois, j'étais un autre homme que celui que je pensais être en partant. Je n'étais ni meilleur ni pire qu'auparavant, j'étais différent. Et le monde tout entier avait lui aussi glissé dans cette différence sans que je ne puisse m'en apercevoir Les lieux sur lesquels je revenais, les êtres que j'avais connus, tout me paru avoir changé et une sorte de vertige s'installa aussitôt que je revins dans ce que je croyais être chez moi. Cette bizarrerie me proposait deux issues pour tenter de me l'expliquer. Soit j'avais fait un voyage si extraordinaire que je trouvais pénible de retrouver un quotidien morne et tous les problèmes matériels que j'avais fuis en partant. Peut-être avais-je naïvement espéré qu'ils disparaissent comme par magie. Ou encore que les photographies prises au cours de ce voyage me permettraient d'atteindre enfin à ce statut de photographe que j'espérais, et qui, lui aussi, me permettrait de résoudre toutes ces anciennes difficultés. Et encore n'avais-je pas considéré ce voyage comme initiatique pour parvenir à l'âge d'homme puisque mon adolescence semblait être une difficulté due à son excessif prolongement. J'essayais de trouver des raisons plausibles mais aucune ne fut assez solide pour que je puisse m'y atteler et reprendre le cours de ma vie d'une façon normale Tout au contraire je crois que je me suis réfugié encore plus dans l'enfance, dans cette solitude chère que j'avais déjà appris à apprivoiser très tôt et qui surtout me servait de refuge. Le fait de n'être pas parvenu même à partager mon travail photographique à cette époque aurait pu être un indice que quelque chose de bien plus profond était en train de se produire tout au fond de moi-même. c'est à dire une remise en question totale. C'est à partir de cette période que je me suis mis à écrire dans des carnets. j'ai éprouvé cette nécessité de me raconter à moi-même ce que je traversais. Je crois que je m'étais rendu compte bien qu'assez confusément qu'il ne servait à rien de vouloir le raconter à mes proches. Ils étaient devenus soudain lointains comme je leur apparaissais lointain désormais. Le peu de fois ou j'ai tenté de raconter ne les intéressait pas je le sentais bien. Ils semblaient toujours dans une autre attente, ce que je leur proposais ne les satisfaisait pas. La question alors se posa si c'était le contenu qui posait problème, ou bien la façon dont ce contenu était mis en forme. Je ne pouvais guère modifier le contenu donc je décidais peu à peu a corriger la forme. Et là je me suis heurté à des difficultés innombrables. Donner forme à quoique ce soit n'est pas une mince affaire. Le risque surtout de tomber dans l'imitation me hantait jour et nuit. j'avais déjà beaucoup lu et je me mis à lire encore plus à partir de mon retour à Paris. L'essentiel de mon temps libre je le passais dans les bibliothèques de la ville. J'avais cette soif inextinguible d'en apprendre plus sur la forme du récit et tout alors pouvait y contribuer. N'importe quel ouvrage, pas seulement des romans. Un manuel de botanique, d'anatomie, un ouvrage sur l'économie, la politique, tout pouvait être un document précieux alors pour étudier la forme avec laquelle le contenu était mis en valeur. Au bout de quelques mois, j'avais déjà rempli plusieurs carnets de notes sur mille domaines diverses mais quelque chose m'échappe sans même que je n'y prête attention. J'avais fini par tomber dans un piège grossier, amasser du contenu, et finalement très peu de réflexion sur les formes diverses avec lesquelles j'avais été séduit par la présentation de ces contenus. Je n'avais rien fait d'autre que d'avaler du savoir comme un affamé dévore un plat gastronomique sans prendre le temps de le savourer, d'en chercher la composition, distinguer chacune de ses saveurs. Le constat ne fut pas immédiat et il fallu encore plusieurs années avant que je ne formule cette douloureuse conclusion : je n'étais rien de plus qu'un barbare avec un maquillage d'érudition. Et sans doute était ce pour cette raison, parce que cela se voyait comme un nez au milieu d'une figure que tout ce que j'avais pu raconter au retour de ce voyage et probablement bien avant était suspect, l'avait toujours été. Un barbare n'est pas un terme péjoratif, les valeurs du barbare existent, elles sont différentes de celles des êtres civilisés. Il faudra encore plusieurs années afin d'étudier ces valeurs avec une minutie d'entomologiste car il n'existe pratiquement aucun manuel dans le domaine de la barbarie qui ne soit écrit par des érudits. Et donc interprétés de leur point de vue d'érudit civilisé. La littérature elle-même peut mener à de nombreuses fausses pistes dans la recherche que j'effectuais. L'art visuel me proposa des pistes plus convaincantes. Encore que lui aussi soit raconté la plupart du temps par des savants, avec des mots choisis qu'un barbare serait bien en peine de savourer comme il se doit. Je dois à ma colère ontologique cet écart avec tout ce qui a un moment fut considéré comme mensonger car ne répondant pas aux critères naissants de ce que peux nommer ma barbarie. Sans doute la colère m'aida t'elle dans ce processus complexe d'affirmation, de renoncement que je commençais inconsciemment encore à élaborer. Le fait de renoncer à une idée d'hypocrisie associée au mot civilisé m'entraîna alors à renoncer longtemps à toute idée de carrière. J'abandonnais peu à peu la photographie car j'avais découvert que je ne la pratiquais pas avec une intention juste, une intention en accord avec cet embryon de valeurs barbares qui commençait à poindre. Vouloir être un photographe reconnu, célèbre, ne m'intéressait pas plus que de vouloir gagner ma vie en tant que photographe de quartier ou de mariage. La photographie était comme ces amour déçues dans quoi on fini par déposer ses hontes, ses remords ses regrets et que l'on n'ose plus recontacter pour ne plus avoir à respirer des souvenirs trop pénibles, à éprouver des émotions des sentiments que l'on est bien forcé après coup de considérer factices. Au contraire s'enfoncer dans des emplois précaires me sembla être une nécessité absolue. Je ne rechignai à partir de ce moment là à aucune tache si besogneuse fut elle, voire dégradante. Car cette idée de dégradation ne pouvait provenir que d'une idée contraire , ennemie jurée un mélange scabreux de distinction de satisfaction de soi d'arrogance et de préciosité. Le fait aussi de pratiquer des travaux ou la force physique était surtout requise me plaçait dans une situation de forçat qu'il devait aussi m'être importante d'étudier et aussi, accessoirement. me maintenir moi aussi en forme. De plus dans ce genre de travaux l'esprit est libre. On ne doit se concentrer que sur très peu de gestes, au bout de quelques journées ceux ci deviennent automatiques. Alors on peut construire un espace neuf nécessaire à la pensée. Un espace qui n'a rien à voir avec l'espace habituel pour exercer cette pensée. Car être dans la réalité du travail pénible propose des opportunités de réflexions qui partent de cette réalité intrinsèque et non d'un savoir hérité, qui souvent transforme les hommes en simples perroquets. Tout à coup l'auteur éprouve un frisson en repensant à ses textes écrits les jours précédents. Notamment ce roman policier construit maladroitement de façon épistolaire. La notion de double voyage se trouble. Un titre surgit soudain. Le double assassinat de la rue Morgue d'Edgar Poe. Quelle est l'intention de cette nouvelle... Double Assassinat dans la rue Morgue (The Murders in the Rue Morgue) est une nouvelle de l’écrivain américain Edgar Allan Poe, parue en avril 1841 dans le Graham's Magazine, traduite en français par Isabelle Meunier puis, en 1856, par Charles Baudelaire pour le recueil Histoires extraordinaires. C'est la première apparition du détective inventé par Poe, le chevalier Auguste Dupin qui doit résoudre l'énigme d'un double meurtre incompréhensible pour la police. Cet enquêteur revient dans les nouvelles Le Mystère de Marie Roget et La Lettre volée. le coupable est bien sûr l'orang-outan à peu de chose près un barbare finalement.|couper{180}

6.Le double voyage, raconter un voyage, à qui, pourquoi, comment

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Double voyage 5 -ème partie

1.Limbes 2.Luxure3.Gourmandise4 Avarice5. Colère 6.Hérésie7. Violence8. Ruse et tromperie9. Trahison 1.Limbes Encore dans les limbes à la suite de l’énoncé vidéo proposé par François Bon pour le 5 -ème exercice sur le double voyage. Limbes, et j'ai renoncé à publier sur le blog collectif la 4. Limbes ce mot qui surgit comme ça tiens. Comme le premier cercle de l’Enfer de Dante. Sans doute parce qu’il y a neuf mots, les neuf étapes tracées laconiquement, sur un dessin, une sorte de carte. Neuf mots le long d’un parcours dessiné en pointillé, pour que Nicolas Bouvier puisse rejoindre les artistes-peintres Thierry Vernet et Floristella Stéphanie lorsqu’il arrive en voiture la fameuse Fiat Topolino, jusqu'à la ville de Galle à Ceylan. Limbes est aussi relié à Aloysius Bertrand qui ne vit jamais de son vivant la publication de son recueil de poèmes en prose Gaspard de la nuit. Un livre qui faillit atterrir lui aussi dans les limbes. Ce fut l'ami David d’Angers, le statuaire, qu’il avait nommé légataire universel qui reçut le manuscrit après sa mort et parvint à le faire publier en 1842. Sainte-Beuve était de la partie. Ce serait trop long de raconter le parcours de ce livre d'éditeur en éditeur, des bons et des moins bons, et aussi des franchement mauvais. En tous cas il vint enfin au jour. Ce ne fut pas la gloire immédiate. Mais Baudelaire l’avait certainement apprécié assez puisque l'on puisse l' imaginer l'avoir pris comme modèle pour ses poèmes en prose. Enfin d’après ce que je m’en souviens. Enfin il sera surtout connu grâce à Baudelaire c'est ce que je retiens. Désormais je ne sais pas si on en parle encore. Plus personne ne prononce ce nom ni à la radio ni à la télévision. Voilà comment disparaissent les gens, on n'en parle plus. Enfin ce livre connaît un démarrage difficile comme l’Usage du monde de Bouvier. Est-ce que ça ne fait pas un lien puisqu'il en faut toujours. Mais je vois que je digresse encore, je voulais juste parler de ce mot “limbes” qui m’avait frappé à la lecture de ce livre, ce devait être la toute première fois que je tombai sur celui-ci. Mais je pense qu’il y a bien plus de 35 ans désormais. Du coup j’ai été rechercher le livre dans la bibliothèque que je rouvre juste pour retrouver la phrase. …] je te coucherai debout contre la muraille, tu entendras à loisir les petits enfants pleurer dans les limbes. Sinon je suis jusqu’au cou dans un enfer pour de bon grâce à toutes mes lacunes, ma résistance, ma négligence administrative , tout le monde désormais me tombe littéralement dessus , des charognards, tous les organismes suceurs de sang qui vous assèchent littéralement, qui envahissent votre esprit pour qu’il ne tourne plus guère qu’autour de deux ou trois points noirs et d’une horrible fixité… hypnose morbide. Du coup j’ai décidé que j’arrêterai mon activité en mai pour prendre ma retraite en juin. Il faut donc tout régler avant le grand départ. Un enfer à traverser, un voyage aussi. Bon mais je ne suis ni Dante ni Bouvier, je suis plus du coté de Vernet qui disait en rigolant qu'on se souviendrait de lui uniquement parce qu'il était son pote. Idée tirée de la paresse ou de l'empêchement : Je pourrais bien prendre le nom de chaque cercle de l’enfer pour réaliser cet exercice. 2.Luxure Le second cercle de l'enfer de la Divine Comédie. Ce mot ne signifie plus grand-chose désormais. On se luxe l'épaule tout au plus en dépassant certaines limites dans un mouvement du bras. Francesca di Rimini est le personnage central de cette seconde partie du récit. Son péché selon Dante et son époque, le XIII ème siècle est d'avoir trompé son mari avec le frère de ce dernier. Mon Dieu comme c'est grave et original. Dante nous les montre donc tous les deux, Francesca et Paolo victimes de violents tourbillons, de vents violents, on comprend qu'il s'agit là d'une infernale punition. d'autres en d'autres époques auraient adoré pouvoir s'envoler ainsi, même si on a un peu de mal à se diriger, à contrôler l'assiette, le cap etc. Le plaisir de voler. Mais je digresse encore. Le passage d'un cercle à l'autre s'effectue par une prise de conscience de la responsabilité ( faute, péché ) et c'est cette prise de conscience qui provoque la souffrance, la folie. Emportés par les vents violents de la déraison voilà à la fois la raison comme la sanction expliquant la présence de ces deux tourtereaux en ce lieu. Que s'est-il passé entre Epicure et Dante, que s'est-il passé avec le désir, la satisfaction de celui-ci. Ce n'est pas que les épicuriens soient débridés comme l'imagination populaire le croit toujours, ils sont aussi contre l'exagération, mais le Christianisme abaisse le désir à un désir sexuel comme l'un des sept synonymes de la faute, du péché. Et qui inéluctablement conduit donc à l'enfer si l'on enfreint certaines règles morales. En l'occurrence pour Francesca la notion de propriété. En tant qu'épouse elle ne peut tromper son mari et encore moins avec le frère de celui-ci. Elle a tout faux la pauvresse. La faute à quoi ? Dante ne la traite pas de dévergondée, il dit qu'elle a lu l'histoire de Lancelot et Guenièvre... C'est à cause de ça qu'elle s'est donnée, offerte, vouée au "péché de luxure" Elle s'est accaparée le désir d'une autre ou d'un autre. Deux mots flottent autour de la luxure c'est la convoitise et la concupiscence. Lire un livre, peut donc au XIII ème siècle être considéré comme dangereux, expliquer bien des fautes, et déjà donner quelques bonnes clefs à ce que nous nommons le désir y compris sa tête réduite de gorgone, le désir sexuel, la luxure. Cela oblige aussi à refaire mentalement un cheminement entre l'animal et l'être humain. Aucun animal ne perdrait du temps à s'embarrasser de telles questions. Un animal c'est ce que je deviens aussitôt quand la banque m'appelle hier pour me dire qu'ils vont me supprimer mon découvert autorisé, m'ordonnant aussi ne plus utiliser ma carte bancaire. Un animal se heurtant à toute la complexité des relations clients désormais. Cette politesse m'a toujours paru excessive, démesurée, hypocrite, suivant des formulations murement réfléchies dans les plus hautes sphères. Il n'y a plus aucun responsable réel, on n'a plus à faire qu'à des conseillers qui n'ont aucun pouvoir décisionnaire, c'est une machine un ordinateur qui décide que l'on devient un client inquiétant, et qui sanctionne en débitant des lettres, des sanctions, qui réduisent les gens à être comme en apesanteur dans les airs, dans l'attente d'une réponse, dans l'expectative, dans la peur, dans la souffrance. Et c'est sur le dos des plus faibles que le monstre se repait de frais financiers exorbitants, que le conseiller t'appelle la politesse est soudain plus stricte, plus de rond de jambe, on prend sa voix la plus grave ; la plus sérieuse, et vas-y que je te gronde comme un enfant. Si c'est pas du désir sexuel refoulé ça je ne comprends rien à la psychanalyse. Animal et aussi animosité. Je préfère tout à coup mille fois Robin des Bois à la Légende du roi Arthur. Animal, ils vont voir. Puis accablé, fatigué, quelques heures plus tard, je me dis que je m'en fous en fin de compte de ne plus avoir de découvert, j'avance déjà à découvert perpétuellement faut-il y voir encore un signe ? Je peux me passer de découvert je peux vivre sans découvert. Bah oui que je le peux et pas qu'un peu. On se serrera un peu plus la ceinture, et eux les banquiers ils l'auront dans le derrière avec leurs frais bancaires voilà tout : 80 euros ce mois-ci. comme quoi plus t'es pauvre plus t'es pas riche. Et n'est-ce pas au final ce que je veux ? être pauvre. Donc finalité, ne te plains de rien. tu as ce que tu désires, même si ce n'est pas toujours comme espéré ou rêvé ou je ne sais quoi. Résumé : tout va très bien, c'est ce qu'il faut retenir. 3.Gourmandise pour occuper la bouche quand on a rien à dire on peut y placer un bonbon. Un bonbon fait toujours plaisir à la bouche, à la langue, une vague sucrée projetée par le bonbon dans la bouche envahit toute la bouche, tout le corps tout de suite. ça calme tout de suite d'avoir un bonbon dans la bouche. mais comment trouver des bonbons pour retrouver cette sensation de plaisir et de calme. pour occuper cette bouche qui n'a rien à dire, qui a décidé qu'elle ne dirait plus rien. méchante bouche, bouche en colère, la rancune de la bouche est tenace. Il faut faire attention de ne pas avaler la langue. on entend souvent cette question. tu as avalée ta langue. c'est une question inquiétante. il est peut-être possible qu'on puisse avaler une langue sans même s'en rendre compte. Sauf si on met un bonbon dans la bouche, la langue aime le bonbon, elle reste sagement dans la bouche, elle est éperdue de plaisir. Éperdue c'est à dire qu'elle ne vit plus la langue que part ce plaisir d'être en contact avec le bonbon. S'il n'y a pas de bonbon dans la bouche la langue est triste, elle peut disparaître, on peut l'avaler. Donc on se rend au carrefour, il y a l'épicerie au carrefour et là il y a un étalage de bonbons. on n'a pas d'argent pour ça. on nous a confié l'argent pour tout autre chose. du beurre par exemple ou des ampoules , ou un kilogramme de pommes de terre. Il y a juste assez d'argent pour ça. rien pour les bonbons. la langue risque d'être avalée, on attend que l'épicière tourne le dos et on prend une poignée de bonbons qu'on fourre dans sa poche. on salive à l'avance et déjà saliver est un peu rassurant.on ne peut pas saliver si on a avalé sa langue. la nuit on fait des cauchemars, il y a ce chien à trois têtes. on voudrait sortir du cauchemar mais on ne peut pas, le chien se tient devant la porte de la chambre on ne peut pas sortir il montre les dents. il a des yeux terribles le chien a trois têres et des langues de feu sortent de sa gueule. Dans le jardin il fait gris il a plu, il y a des mares partout. on aime l'eau, on creuse des canaux dans la boue c'est un plaisir aussi. Quand on n'a pas de bonbon, on met les mains dans la boue et ça remplace le bonbon. on invente une ville, on invente des canaux qui traversent la ville on invente des magasins qui vendent des bonbons. ils sont gratuits. on peut en prendre autant qu'on veut. Mais le temps passe vite quand on met les mains dans la boue, on croit qu'une heure seulement est passée et déjà c'est la fin de la matinée. on est appelé pour mettre le couvert, pour manger. et quand on arrive il ou elle dit tu n'as donc rien fait de ta matinée et regarde tes habits tu es plein de boue. Parfois il ou elle dit va dans ta chambre qu'on ne te voit plus. Alors dans ces moments là jon sort un bonbon d'une poche, un bonbon pris chez l'épicière pendant qu'elle avait le dos tourné. Et la langue est heureuse. elle reste dans la bouche elle n'est pas avalée. 4 Avarice dans le quatrième cercle de l'enfer Dante a réuni les avares et les prodigues qui ne cessent de se disputer tout en roulant des pierres en suivant la périphérie du cercle. Les avares et les prodigues occupent ainsi leur temps dans une double action répétitive. Ce qui peut évoquer certains souvenirs d'emplois qui sans ce surgissement resteraient dans les limbes. Tous les jours faire exactement le même type de travail idiot tout en ne cessant de ruminer, en s'en prenant aux unes, en critiquant les autres. on peut être très prodigue en critiques, comme avare de compliments quand on effectue le travail d'aplanir une route pour la réparer en la re goudronnant. Les engins à conduire dans ce genre d'emploi secouent le corps. à la fin de la journée le corps a été tant secoué qu'il faut se rendre au café et boire un verre ou deux pour commencer à le sentir de nouveau, pour qu'il se recompose doucement. Ensuite on rentre à la maison, on emprunte les transports en commun, on se rend en banlieue, on n'a envie de rien sinon que tout cela s'arrête. on continue quand même parce qu'il faut payer le loyer, la cantine des enfants, remplir le frigo. De temps en temps on voudrait bien sortir de ce cercle on effectue un achat inconsidéré, c'est cela être prodigue c'est effectuer un achat inconsidéré en imaginant que cette sensation de liberté nous prodiguera l'illusion de sortir du cercle. Mais c'est faux évidemment on le sait aussitôt que l'on rentre à la maison, que l'on dépose l'achat inconsidéré sur la table de la cuisine, ça ne loupe jamais. Et le lendemain tout recommence comme la veille, on attrape l'engin pour écraser la terre, ou l'engin qui lâche sous son ventre métallique et brûlant une couche de goudron fumant, le corps est secoué à nouveau, il n'y a pas d'issue. On lève la tête et on voit la route qui continue jusqu'à l'horizon. On se dit qu'il n'y a pas de fin, que c'est comme ça, qu'on ne peut rien y faire, à part de temps en temps effectuer un achat idiot pour se disputer avec sa compagne, parce que ça passe le temps un peu autrement, du moins c'est l'impression. 5. Colère Mélange de notes. le cinquième cercle des enfers est attribué à la colère. On y parvient en s'embarquant avec Phlégias, à la fois supplicié et gardien des lieux . Au bout du voyage se trouve la ville de Dité dont on ne sait que très peu de chose d'après Wikipédia. C'est ici que sont réunis les violents, les indifférents au fait d'être nés. « Leur sort est de croupir immergés dans les eaux boueuses du Styx. Combien sont-ils là-haut, vivant comme des princes qui deviendront un jour des porcs dans le bourbier, laissant pour souvenir un horrible mépris ? » « Il ne décolérera jamais, celui qui ne sait pas pour quoi il s’est mis en colère ». La colère a donc de bonnes raisons d'exister même si la morale les dénie en raison de la peur de la violence physique qui lui est associée La colère constitue d’abord un signal de frustration, ou de violation du territoire, par la mise en train d’un mouvement de protestation. Signal d’une perte de liberté (physique, psychique, spirituelle), elle va contribuer à activer chez la personne concernée une capacité à retrouver ses libertés bafouées. La personne en colère fait savoir aux autres qu’ils auront à tenir compte d’elle. En cas de blessure, d’offense, d’insulte, d’injure, d’atteinte à sa dignité la personne en colère va donc exercer une certaine pression, conduisant les autres à prendre conscience de leur méfait, et à entreprendre des réparations.Elle suscite la prise de conscience d’une situation d’alerte. La personne en colère aura un pouvoir mobilisateur que n’affiche pas l’observateur neutre. Elle est plus présente, plus perceptible à l’autre, et suscite une meilleure écoute de la part des autres.En ce sens elle renforce l’unité interne. La personne en colère marque que son rapport à autrui n’est pas fusionnel et qu’elle entend reconstituer des frontières interpersonnelles. Même les personnes dépressives ou insuffisamment structurées se sentent unies à l’intérieur, et beaucoup plus fortes, lorsqu’elles sont en colère.La colère en effet fonctionnalise cette énergie : elle améliore l’efficacité comportementale en augmentant l’acuité perceptive, en orientant l’attention vers un but, qui est en fait la mission que la colère doit nous permettre d’accomplir (reprendre son dû, rouvrir le passage, chasser l’intrus, etc.) : rien de tel qu’une colère qui cible de façon pointue sur ce qu’il convient de changer.La colère signale aussi la force du lien avec la personne-cible. En même temps qu’elle teste la solidité de cette relation, la colère manifeste que le changement ici a de l’importance pour la personne en colère. Elle va faire évoluer la relation d’un stade fusionnel, symbiotique ou co-dépendant vers une différenciation et un attachement plus autonome. Ainsi les relations qui soutiennent la colère de leurs protagonistes sont plus solides, plus tissées que celles où la colère ne peut pas avoir de place. Tous les termes associés à la colère pour l'empêcher, la juger. « Ne nous fâchons pas » « La colère est mauvaise conseillère »« La colère vous aveugle » Une colère rentrée ... dans les équipes et les couples, les colères auxquelles l’on n’a pas donné la suite constructive qu’elles nécessitent se manifestent indirectement par les silences, les bouderies, ou leur contraire apparent, la crainte, la peur que l’autre nous échappe, nous tourne le dos. ces silences divers risquent en fait d’aggraver la détérioration des relations que l’on souhaite bonnes, et donc d’aggraver les douleurs ou les peurs qui avaient été les premiers signaux se traduisant par une colère potentiellement opérationnelle. C’est le refus de cet emploi opérationnel de la colère qui risque donc, en fin de compte, de chroniciser notre tendance aux colères sourdes, et improductives. Ainsi ravaler ses colères peut conduire à l’anxiété, l’insomnie, une "mauvaise humeur" chronique ou un tempérament qualifié de "ronchon". La colère est une réaction à la frustration notamment au stade orale, être privé du sein comme être privé de son dû. Le nourrisson se met en colère car il a peur de mourir d'inanition ou d'abandon. Le fait de naitre prématurément provoque t'il une colère source qui grossira ensuite toute une vie ? Il se peut que cela soit aussi simple que cela ce qui peut expliquer aussi une recherche permanente de fusion avec l'autre et en même temps le même mécanisme de rejet, pour revivre la scène d'origine, la répéter jusqu'à trouver un dénouement satisfaisant. C'est à dire plus que de le comprendre intellectuellement, le pardon est la seule solution. Le pardon est cette part que l'on n'a soudain plus à porter seul soi-même. On trouve un élément tiers à qui la confier, une divinité, une activité artistique, faire du sport à haut niveau, devenir moine bouddhiste en Suisse. La colère est aussi une raison pour laquelle il faut partir en voyage, de la ville, de la maison, du ventre d'une mère ( se dit-on) pour rejoindre Dité la ville des enfers. Pour aller au bout de sa colère. Pour épuiser la colère comme on épuisera une monture. L'obstacle pour qu'une colère soit vraiment utile est toujours la distraction, il ne faudrait pas se laisser distraire de sa colère, la conserver toujours vive à l'esprit car c'est à partir d'elle que l'on peut élaborer aussi d'autres mécanismes dans notre rapport au monde, à l'autre. Avant d'être un mot la colère est une énergie. Ensuite que ce soit l'un des cercles de l'enfer bien sur, que l'on puisse croupir dans la boue si l'on n'a pas résolu ses colères, si on n'en a rien fait, bien sur. 6.Hérésie Là se dresse la cité de Dité, dans laquelle sont punis les pécheurs conscients de leur péché. Devant la porte fermée de la ville, les deux amis sont bloqués par les démons et les Érinyes ; ils n'entrent que grâce à l'intervention de l'archange Michel et voient alors comment sont châtiés ceux « che l'anima col corpo morta fanno » (« qui font mourir l'âme avec le corps »), c'est-à-dire les épicuriens et les hérétiques enterrés et brûlés dans un brasier sans fin. Dante condamne comme hérétiques tous les hommes assez présomptueux pour faire de leur pensée et de leur volonté propres la mesure de toute chose. L’esprit de parti est dénoncé dans le personnage de Farinata degli Uberti qui aima passionnément sa patrie mais ne laissa dans son sillage que haine et esprit de vengeance. Sans la grâce divine, sans la charité, la volonté verse dans des excès tyranniques. À la fin du Chant XI, Virgile explique à Dante l’ordonnance de l’enfer selon l’échelle des maux pensée par Aristote. 7. Violence Au-delà de la ville, le poète et son guide descendent vers le septième cercle le long d'un ravin escarpé (« alta ripa »), au fond duquel se trouve le troisième fleuve infernal, le Phlégéthon, un fleuve de sang en ébullition où sont ébouillantés les damnés. Ce fleuve constitue le premier des trois « girons » qui divisent le septième cercle ; y sont punis les violents, parmi lesquels le Minotaure, tué par Thésée avec l'aide d'Ariane. Sur l'autre rive du fleuve se trouve le deuxième giron que Dante et Virgile rejoignent grâce à l'aide du centaure Nessus ; ici se tiennent les violents contre eux-mêmes, les suicidés transformés en arbustes secs, éternellement déchirés par les Harpies ; parmi eux se trouve Pier della Vigna ; dans le giron également sont les gaspilleurs, poursuivis et dévorés par des loups. Le troisième et dernier giron, est une lande brûlante où séjournent les violents contre Dieu, la nature et l'art mais aussi les blasphémateurs, gisant sous une pluie de feu ; les sodomites (parmi lesquels Brunetto Latini), condamnés à courir dans le désert ; et les usuriers, forcés de s'asseoir sur les flamme 8. Ruse et tromperie Le huitième cercle est divisé en dix bolges ; chaque bolge est un fossé circulaire. Les cercles sont concentriques, creusés dans la roche et descendant en terrasses vers le bas. À leur base s'ouvre le Pozzo dei Giganti (le « puits des Géants »). Dans les bolges sont punis les ruffians et séducteurs, adulateurs et flatteurs, fraudeurs et simoniaques, devins et ensorceleurs, concussionnaires, hypocrites, voleurs, conseillers fourbes — parmi lesquels Ulysse et Diomède. 9. Trahison Lucifer y réside. Ce cercle est divisé en quatre « zones » couvertes par les eaux gelées du Cocyte. Dans la première zone, appelée « Caïnie » (de Caïn qui tua son frère Abel), sont punis les traîtres ayant trompé leurs familles, enfouis dans la glace jusqu'à la taille. Dans la deuxième, « Anténore » (d'Anténor qui livra le palladium de Troie aux ennemis grecs) se tiennent les traîtres ayant roulé leurs pays, enfouis jusqu'au cou. Dans la troisième, la « Ptolémaïe » (du roi Ptolémée XIII qui, au temps de Jules César, tua son hôte Pompée) se trouvent les traîtres ayant manqué d'hospitalité à leurs hôtes, dont seules les têtes sont à l'air libre. Enfin dans la quatrième, la « Judaïe » (de Judas qui trahit Jésus) sont punis les traîtres ayant trahi leurs maîtres, complètement congelés. Au centre de la Judaïe, les trois têtes de Satan dévorent éternellement Brutus, Cassius (assassins de Jules César) et Judas. NB Ce n'est surement pas ce qui était attendu de l'exercice. Mais ça m'a amusé de visiter ces neufs cercles de l'enfer si l'on peut dire tout comme les neuf mots de la carte auront été revisités d'une certaine façon par Nicolas Bouvier se rendant chez ses amis de Ceylan. Ce fut lent aussi puisque je n'ai pu respecter les délais de cet exercice.|couper{180}

Double voyage 5 -ème partie

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l’angoisse de la fin

peinture, Pierre Soulages l'angoisse de notre fin rebondit sur toutes les parois du monde. Quelque chose d'électronique, d'indéfinissable, que l'on ne cherche plus tant à définir qu'à s'en protéger. L'angoisse créer le désordre comme la sérénité crée l'ordre. Les deux sont inséparables de l'aventure humaine. La fin de de la paix, la fin de la prospérité, la fin de la littérature, la fin de la peinture, la fin de la poésie, la fin d'un monde, et surtout l'appréhension de ce qui peut surgir ensuite, qui modifiera l'ordre apparent des choses, celui auquel nous nous sommes tant accrochés. Sans doute beaucoup trop parce que l'on confond encore le mouvement, la vitesse et la précipitation. Le désir avec la satisfaction du désir. L'immobile nous inquiète. L'immobile ne semble pas appartenir au vivant, il nous apparait étranger et donc suspect. C'est ainsi que nous ne parlons plus avec l'immobile, que la pierre est devenue muette puisque nous y sommes devenus sourds. La fin des temps, le temps que nous avons créé est cette angoisse projetée à partir d'une autre larvée mais obsessionnelle. Nous n'avons jamais suffisamment de temps, nous éprouvons cette peur perpétuelle de le perdre, nous cherchons coute que coute à en gagner toujours un peu plus. L'angoisse de la fin se confond aussi avec l'angoisse du temps, de ce temps dont nous sentons bien qu'il n'est qu'artificiel. Combien de temps faut-il pour s'extraire de toute idée de temps, de toute idée de continuité, de toute idée de continuité ou de cohérence. Toute une vie probablement. Mais seulement s'approcher de ce gouffre d'angoisse, le regarder à la fois en soi comme en dehors de soi procure autre chose qu'une angoisse. Est-il idiot d'y voir un espoir alors que nous nous targuions d'avoir perdu toute naïveté ? Car en dehors de cette angoisse perpétuelle, qui sommes nous ? Qui serions nous ? C'est comme le noir de la nuit que l'on traverse, l'œil s'accommode et aperçoit des lueurs provenant de l'obscurité, comme sur une toile du peintre Soulages. Qu'il se soit nommé Soulage n'est probablement pas un hasard. Ce soulagement semble si réel, peut-être rien n'existe-il au fond de toute angoisse que ce soulagement, celui de l'avoir traversé, d'avoir observé la peur tomber, et de découvrir qu'elle est désir nu, désir des origines, et qui remonte au delà du feu, au delà du soleil, qu'il les aura créés.|couper{180}

l'angoisse de la fin

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Dire

image crée en collaboration avec L'IA ça ne veut rien dire. ça commence comme ça. il ou elle a dit ça ne veut rien dire.quelque chose à été dit, il y a de ça très longtemps, mais ça ne voulait rien dire. C'est ce qu'ils ont dit. Dire autre chose à partir de ça c'est difficile. quand on dit quelque chose et que ça ne veut rien dire c'est difficile d'en rajouter. on doit digérer ça. c'est violent. on est en colère. on est triste. on sent que quelque chose d'important s'est passé. que ce quelque chose est encore dans le présent. son écho ne s'en va plus l'écho persiste. ça ne veut rien dire est ce quelque chose qui est en train de se passer continuellement et contre quoi on a du mal à résister. Il faudrait pouvoir se taire, dans le silence total peut-être que l'écho diminue. On espère qu'il disparaisse. Mais non, il ne disparaît pas. il est toujours là il arrive qu'on on soit pris de remords de regret, dans le silence. parfois on se sent mal dans le silence aussi. on découvre la honte d'avoir dit quelque chose qui ne veut rien dire. et la violence persiste elle étouffe. la conclusion est qu'on se dit peut-être qu' ils ont raison qu'on n'avait peut-être rien à dire dans le fond. On a juste dit quelque chose pour dire quelque chose voilà tout. On l'a dit comme on pouvait, c'est un effort de dire. c'est fatiguant de dire dire comme ça pour en être. mais on se rend compte que si on voulait en être c'est bien parce qu'au tout début on n'en est pas. on veut en être parce qu'on éprouve la sensation bizarre troublante, malheureuse de ne pas en être. on se retrouve tout à coup dans cette urgence de vouloir à tout prix en être. et à tout prix c'est dire des choses qui ne veulent rien dire pour dire au moins ça à défaut de toute autre chose. Pour essayer de s'en sortir et d'en être enfin, c'est difficile aussi. on imagine que l'on aurait pu dire autre chose. ça aurait peut-être tout changé. mais non c'est trop tard car ce qui est dit est dit. on a dit quelque chose qui ne voulait rien dire ils ont dit mais ce que tu dis est rien, tu es rien. et c'est à partir de ce moment précis que l'on se retrouve dans cet espace, dans le peu à dire. Mais même ce peu est difficile à dire. on n'ose plus le dire. On n'ose plus rien dire. on s'accroche à ce peu qui reste, on le garde pour soi pour ne pas qu'il disparaisse et soi avec.|couper{180}

Dire

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double bind

Accueil Actionnaires BNP Paribas rappelle que son exposition aux clients du secteur de l'énergie représentait, fin 2021, moins de 4 % de l'intégralité de ses crédits à l'économie. (Pascal SITTLER/REA) la relation client en général, et en particulier dans le domaine bancaire est un poème. Une chanson comme je t'aime moi non plus. Avant on appelait ça du foutage de gueule, ou encore de l'hypocrisie, mais aujourd'hui on doit utiliser des mots modernes, sinon qui va comprendre ? la double contrainte ou en anglais double bind c'est, pour résumer, quand ta maman, ton papa, ton patron, ton président, ta banquière te dit je t'aime en te flanquant aussitôt une tarte dans la gueule. ça peut détruire facilement un être humain ou au mieux le rendre schizophrène. Enfin comme ce phénomène est devenu une sorte de modèle societal, tellement banal, on ne le voit même plus. Les politiciens sont des as du double bind, et encore plus les politiciens issus du monde bancaire n'est-ce pas. en résumé tu peux être appelé en début de semaine par ta conseillère de la Bnp par exemple. Elle est gentille au téléphone, elle dit qu'elle voit comment tu galères, et elle ajoute nous ne pouvons pas laisser nos clients s'enfoncer dans les difficultés, on veut les aider... et toc elle te propose un prêt. Tu crois rêver mais tu as tout de même un doute. Tu en parles à ton épouse qui ,elle, n'a aucun doute elle dit surtout pas, pas de prêt ! Tu es mi figue mi raisin car ce prêt aurait permis de respirer un peu, mais bon. Tu décides que ce sera non et on continuera comme avant à se faire des virements mutuels d'un compte l'autre comme on le fait depuis toujours. le lendemain, tu reçois un coup de téléphone d'une femme que tu ne connais pas, mais qui se présente comme conseillère Bnp elle aussi. Mais tout autre ton. elle dit cette dame : touche plus à ta carte bancaire sinon gare à ta gueule de pauvre con et si tu couvres pas ton découvert derechef je t'écrabouille la tronche avec mes talons aiguille ( elle ne m'a pas dit les choses exactement comme ça mais j'avoue que j'ai traduis comme j'ai compris ) je t'aime moi non plus du coup hop on se refait le virement dans l'autre sens avec mon épouse pour bien enfoncer le clou, genre voilà voilà le découvert est comblé, et la bécane qui crache des alertes va se calmer. Car je soupçonne que plus rien n'est humain à la Bnp comme dans pas mal d'autres banques, voire institutions. Ce doit n'être plus que des machines qui commandent. Elles déclenchent des alertes, et ensuite deux pauvres humains se téléphonent. L'un dit je t'aime moi non plus, et l'autre prend ça dans la gueule. Le tour de force des machines c'est qu'elles ont rendu pas mal d'humains comme des machines. C'est un prêté pour un rendu pour user de la terminologie adéquate. mais la pilule est dure à avaler. J'ai calculé que ça doit faire plus de trente ans que je suis client de la bnp... j'ai toujours été à découvert, toute ma vie, chaque mois et on a toujours comblé ceux-ci. Ou parfois avec un peu de retard mais jamais on ne nous a fait grâce des frais, des agios, là-dessus rien à dire, c'est le deal... les pauvres paient beaucoup plus que les riches, peut-être même que sans pauvres les banques feraient carrément faillite. en tous cas si je calcule tous les frais bancaires payés en trente ans... non mieux ne vaut pas y penser bref cet aller-retour aura crée une émotion très intense ah oui, elle m'aura d'un coup submergé j'ai du rester deux jours à terre et puis me suis relevé. L'important c'est surtout de se relever. Il y a des années je n'aurais jamais pu dire ce genre de chose de vive voix ni même me l'écrire. J'aurais eu bien trop honte. Honte d'être pauvre. Mais aujourd'hui les choses ont beaucoup changées. C'est aussi dû au fait de toujours se relever je présume. Il faut imaginer que je suis chanceux. D'autres probablement ne s'en relèvent pas, ne s'en relèvent jamais. D'ailleurs, changer de banque est aussi une option, en découvrant plusieurs articles sur internet je découvre que la mienne est l'une des plus polluantes de la planète. Quand même me dis-je avec tout ce pognon qu'ils ont gagné sur mon dos ils auraient au moins pu faire un effort ... mais non. Finalement comme rien ne se perd tout se transforme et que le karma existe ils n'ont pas volé de se faire flanquer en demeure par Oxfam, Les Amis de la Terre et Notre Affaire à Tous trois ONG qui ont trouvé que la banque de paris était une très mauvaise élève, en matière d'environnement. Je cite : « le premier financeur européen et 5e mondial du développement des énergies fossiles, avec 55 milliards de dollars de financements accordés entre 2016 et 2021 » à de nouveaux futurs forages pétro-gaziers dans le monde. Les trois ONG considèrent que la banque a « le doigt posé sur le détonateur de ces bombes climatiques » et que ses financements constituent un non-respect, pouvant être sanctionné, de son « devoir de vigilance ». d'après cet article de Ouest France Manque de vigilance.. bah voilà pareil que moi, en matière de finances tiens. C'est toi qui le dit pis c'est toi qui y est. La photo est drôle. La banque d'un monde qui ne change pas j'aurais dit, le monde de la finance en tous cas. Par contre tout autour il commence à y avoir pas mal de remous...|couper{180}

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avoir un avis

avis à la population j'avais un avis et puis je l'ai perdu, ça s'est passé d'une façon mystérieuse comme beaucoup de choses. La veille encore l'avis était d'aplomb, un bel avis d'un seul tenant, solide, plutôt guerrier si on peut dire qu'un avis est guerrier. c'est une image. c'est un avis à l'emporte pièce. on dépose un paquet d'événements sur un établi et on se sert d'un emporte-pièce pour essayer de se faire une raison. Et quand ça ripe, on se retrouve avec un avis à l'emporte-pièce . puis, comme l'heure tourne , faute de mieux on s'y accroche. Mais le lendemain plus rien. Il n'y a plus d'avis. La nuit porte conseil , efface nombre d'avis de la veille. Il ne faudrait pas donner trop vite un avis pour cette simple raison qu'on n'est jamais sur d'avoir le même demain. Mais on le donne souvent quand même, l'avis est comme la patate chaude que l'on se refile, on sent qu'il brûle la main, on veut s'en débarrasser. Se débarrasser d'une chose qui ne nous appartient pas vraiment, que l'on n'est pas certain de conserver, n'est-ce pas humain ? C'est aussi un avis. Pas sûr qu'il soit encore là demain.|couper{180}

avoir un avis

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remplir le vide

image réalisée avec l'IA en lui demandant un visage à la manière de Dali... une chose est vide, tant que l'on pense à la remplir. Si on n'y pense pas, il y a un vide qui ne dit pas son nom, ou qui change de nom, ou encore qui n'a pas de nom du tout.La page blanche n'est pas vide, car on a beau vouloir la remplir elle restera une feuille blanche, c'est sa nature. Tu peux écrire tout petit et serré, ça ne change rien à la nature de la feuille blanche, elle ne sera pas noire pour autant ni bleue ni verte. parfois une phrase un mot peut procurer une sensation de plénitude ou au contraire un manque , mais ça ne se passe pas sur la feuille. La feuille reste assez neutre, elle ignore la plénitude comme le manque. Quand on veut remplir la feuille, c'est parce qu'on la croit vide, on ne le supporte pas bien, c'est à dire comme il faudrait, avec cette distance qui fait disparaître les rides et tous les détails de la peau quand on regarde un visage à distance. on ne s'approche que rarement sinon jamais d'un visage pour voir toutes ces choses, et même si cela arrivait on ne verrait plus le visage dans son ensemble on verrait cette ride on verrait cette bouche en cul de poule on verrait cet œil dont l'expression nous agace car elle devient insaisissable. un visage est neutre aussi comme une feuille blanche. Ils ne sont ni vides ni pleins, pas même à moitié. ils sont à une certaine distance et il est difficile de combler le vide de cette distance aussi comme dire que cette distance n'existe pas.|couper{180}

remplir le vide

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Nomenclature

certains mots ont été abîmés la nomenclature de certains mots est abîmée, pas possible de dresser l'inventaire de leurs sens de leurs définitions ces interprétations autrefois possibles m'échappent désormais ça demande un effort pour en prendre conscience, et encore un autre pour essayer de les retrouver. toutes les interprétations de certains mots sont parties dans l'oubli, recouvertes par une seule qui reste, persiste, occupe tout l'espace, qui les recouvrent comme un couvercle, une couverture. Un toit. Il y a ainsi une maison dans la laquelle le sens où les sens des mots sont reclus. la maison est recouverte d'un toit comme le réacteur nucléaire de Tchernobyl est recouvert d'une chape de béton. Souvent on se dit que c'est à cause de ou encore j'aurais du ou bien tout simplement c'est de ma faute. j'aurais du faire plus attention pour ne pas me laisser envahir.Il faut toujours un responsable et quand il manque, on fini par se retrouver responsable de tout. pourtant je ne me suis que très peu intéressé à ce mot nomenclature, à peine de vieux souvenirs scolaires, de très vagues souvenirs. Bien sûr je pourrais revenir la dessus, ouvrir une requête taper ce mot, mais ce ne serait pas jouer le jeu. Si la nomenclature est considérée comme ça désormais il y a bien une raison qui ne tient pas forcément à ces souvenirs vagues, une qui remonte peut-être à plus loin, à une association de mots, à une association de pensées, dictature et nomenclature, ou encore arbitraire, injustice. si je change d'oreille, ne m'intéresse qu'à la prononciation phonétique de nomenclature est-ce que je peux pas obtenir un autre son de cloche ? d'autres types d'associations. La fin du mot en français de donne pas la même chose qu'en russe, cela paraît plus féminin en russe. nomenklatura. nom nomme non homme en an han comme e e ou nième le chant des bateliers de la Volga kla claque éclat de voix , d'obus, d'arbitraire tu tue tuer ra rat comme fait comme un, ra le soleil, re comme la note, le ret le filet ce mot oppresse, masculin ou féminin il oppresse alors que l'on peut le prendre aussi comme la volonté de dresser un inventaire inventorier, le rapport qu'il y a entre ce verbe est l'idée de dictature et donc cette résistance perpétuelle de ma part pour refuser tout inventaire. Et puis ce n'est pas un joli mot voilà pourquoi surtout il y a des mots qui ont des sales gueules comme les gens c'est comme ça|couper{180}

Nomenclature