Le Dibbouk

Explorations Littéraires • Carnets • Fictions • Réflexions

"Explorations littéraires. Une lecture critique et créative de la littérature contemporaine."

L'Éditorial du moment

Novembre 2025, en guise de lettre d’information

**Édito — Novembre 2025** Si je dis que je travaille, pas sûr que ce soit le bon mot. Ce travail ne nourrit pas son homme. La fierté non plus. Enfin à ce que je sache. Qu’est-ce qui nourrit l’homme dans ce cas ? Le rêve de nourriture n’a jamais été de la nourriture. Est-ce pour autant qu’il (…)

Fictions

Et pour finir

** et pour finir** Et pour finir la chaise épouse le fondement, bois sans coussin. Et pour finir le livre posé sur (…)

Dans la langue de l’autre

Józef avait huit ans quand son père se mit à traduire Shakespeare. C’était à Vologda, dans cette ville du nord de la (…)

Carnets

Novembre 2025 : synthèse du mois.

>synthèse du mois. Pour lire les entrées de carnet entières vous pouvez suivre les liens 1er novembre*(https://ledibbouk.net/01-novembre-2025.html) - Lecture d’un entretien de Juan Asensio. (…)

Septembre 2025

**[1er septembre](https://ledibbouk.net/1-septembre-2025.html)** — J’écris pour fabriquer un (…)

Art

Giacometti disait

Pour sortir de la masse de mes journaux de veille — 190 Mo de doutes, de sueur et de peinture accumulés sur le (…)

début, milieu, fin

Ce matin, une phrase m’est venue devant un pot à cuillères : la beauté change avec la lumière, et je ne sais pas (…)

Le prix de la clarté

Je crois que ce qui m’obsède dans les films de mafia, surtout chez Scorsese et dans cette zone des années 1950 où (…)

16 décembre 2025

Cette nuit je rêve que je suis nu au milieu d’une pièce blanche. Je suis en position fœtale, plaqué au sol dans une (…)

Flux récent

musique

Planche 6 — Musique

Planche 6 — Musique Cette compilation rassemble les passages où la musique traverse l'écriture : comme agression, comme texture, comme silence, comme apprentissage raté. 1. La musique comme chaos et agression Le bruit imposé, la musique "de merde" qui envahit l'espace intime. 26 juin 2022— "Et puis, soudain, la musique monte d'un cran. Un coup de poing sonore. Du rap. Des basses qui cognent. Une voix saccadée, mâchée, agressive. Je ne distingue pas les paroles, mais je ressens leur violence. Une musique qui attaque, qui cherche une cible." 30 novembre 2019— "Le week-end, il mettait la machine en marche et toute la maison s'emplissait d'un flot ininterrompu. Pas de titre, pas de nom. Seulement un chaos de sons. La musique servait à meubler les silences." 22 juin 2022 — "Les voisins ont monté d'un cran supplémentaire la musique maintenant je crois que c'est du rap des choses que l'on dirait crachées par saccades par des voix barbares à tonalité basses et rageuses arrogantes désespérées sans doute avec une telle violence." 2. L'étrangeté et la texture La musique écoutée pour sa matière, pas pour sa mélodie. Une approche physique. 30 novembre 2019— "Quand je me suis tourné vers la musique, c'est l'étrangeté qui m'a retenu, sa texture, sa forme, la surprise qu'elle déposait en moi. Une musique sans instrument, apaisante, sensée." 13 janvier 2019 — "Je passais là des journées entières, vides au bon sens du mot. J'écoutais sans choisir : les cris des enfants, le roulement des poussettes sur le gravier, le jet d'eau qui insistait au milieu comme une respiration régulière. Et dans ce demi-sommeil une autre musique apparaissait, faite de tout ça ensemble." 12 février 2023 — "L'oreille meurt à elle-même. Silence plus ou moins long. Puis elle s'éveille à nouveau extirpée du néant par une résonance." 3. L'harmonie et le silence Le point de bascule où la musique s'annule pour devenir peinture ou silence. 8 octobre 2021 — "Pas de musique sans silence. Le silence, c'est le monde tout autour qui devient incompréhensible. Ce silence sans lequel aucune musique, aucun tableau ne pourrait advenir." 9 août 2022— "...disparaître, parce que la musique, dans cette région de source et d'origine, avait elle-même disparu plus complètement qu'en aucun autre endroit du monde..." 30 novembre 2019 — "Ce que je trouve n'est peut-être ni musique ni peinture, mais silence, nuit, nudité. La peinture n'est pas une fin, mais un moyen d'approcher cette harmonie." 4. La musique des autres : l'apprentissage et l'échec La tentative maladroite de rejoindre le rythme des autres. 28 décembre 2021 — "De la musique je ne connaissais pas grand chose mis à part quelques accords de guitare, péniblement appris sur un coin de lit, pour épater une jolie brunette dans mon adolescence." 27 août 2019 — "Peu à peu, il se résignait et même sa guitare qui, autrefois, lui apportait la joie sonnait faux, car le cœur n'y était plus vraiment." 11 décembre 2019 — "Cet excessif respect face à toute musique désormais après en avoir tâté et reconnu cette inaptitude. Après m'être fourré cette sensation d'inaptitude." 5. La musique comme accompagnement de la vie Quand la musique accompagne les gestes, les lieux, les rencontres. 27 octobre 2019 — "Quand il descend il la prend dans ses bras et ils restent ainsi un petit moment bien au chaud l'un dans l'autre. Elle ne dit rien, elle fourre sa tête sous son bras à lui et ils dansent un peu sans musique." 3 septembre 2018 — "Parfois je met de la musique et je joue sur le volume… Dérouter l'attention pour qu'elle laisse l'inconscient s'exprimer dans la peinture." 26 juillet 2022— "Entre les notes le silence qui permet la musique. Entre les espaces le vide qui est aussi un espace."|couper{180}

passerelles

Planche 4 — Passerelles : La Fissure et le Style

Planche 4 — Passerelles : La Fissure et le Style Atlas Mnémosyne — Synthèse des tensions Cette planche matérialise les lignes de force qui circulent entre Planche 1 (Estonie), Planche 2 (Voix) et Planche 3 (Accent). I. La Fissure de la Langue (Le "Ma Séri") Le point de rupture originel : la langue hachée de l'exil devient la honte de l'enfant, puis le style de l'adulte. L'Accent conservé (Fidélité) : La grand-mère estonienne qui dit "Ma séri" et "Je te merde". Elle refuse de perdre sa trace (Planche 1 & 3). L'Accent perdu (Honte) : L'enfant qui gomme son accent bourbonnais pour ne pas être un "péquenot" à Paris. La trahison de l'origine pour survivre (Planche 3). La Voix cherchée (Réparation) : L'écriture comme tentative de retrouver une voix "impeccable" qui ne triche pas (Planche 2). II. Le Tribunal Familial (L'Injonction) La voix n'est pas un son, c'est un ordre qui contraint le corps. Le Traumatisme : L'injonction maternelle d'embrasser la peau glacée du grand-père mort (Planche 1). La Réprimande : La bouche de la mère en "accent circonflexe" qui gronde. L'accent devient une grimace de l'autorité (Planche 3). Le Juge Intérieur : La voix du père (ou du surmoi) qui traite de "fainéant" et dit "Bouge-toi" (Planche 2). III. La Métamorphose (Du Défaut au Style) Comment la fissure devient une signature. Le Mythe : Pour échapper à la banlieue, s'inventer un "sang slave" ou nordique (Planche 1). Le Style : Faire comme Conrad (Planche 3), qui transforme son accent impossible en style littéraire unique. L'Abri : Trouver refuge dans la voix matérielle de Félix Leclerc ou de Morrison (Planche 2), une voix qui a du "grain" et qui protège du lissage social.|couper{180}

Voix

planche-voix

Planche 2 — Voix Cette compilation rassemble les passages clés sur la voix sous toutes ses formes : voix intérieure, voix des autres, voix de la création, silence et parole. 1. La voix intérieure et la création La voix comme guide dans le processus créatif, dialogue intérieur de l'artiste avec son œuvre. 10 décembre 2018 — "En peinture, après avoir traversé les conditionnements académiques et confronté les réalités du marché, l'artiste arrive à ce carrefour : suivre sa voie ou se conformer aux attentes. Ce moment décisif peut faire naître une pulsion créative renouvelée, invitant à écouter les voix intérieures et extérieures, fusionnant enfin les inspirations de la terre et du ciel sur la toile." 26 septembre 2021 — "Mon travail évoque ceci également, non pas en pointant du doigt ce phénomène comme néfaste, mais en essayant d'en tirer des leçons, des enseignements. Si l'attention devient vulnérable à ce point, c'est peut-être qu'elle n'est plus si utile qu'on l'avait imaginée utile jusque-là." 10 janvier 2019 — "Assis sur mon lit, une migraine me terrassant, je mis la bouilloire en route. Et je me mis à rire. D'abord léger, puis tonitruant, jusqu'à l'hystérie - vidant mes poumons de l'air vicié de ces dernières heures." 2. La voix et le silence Le silence comme forme de voix, l'impossibilité de dire, la parole retenue. *17 décembre 2018 — "Alors pourquoi pas le silence Total assourdissant comme un arbre qui tombe Et laisse derrière lui le blanc d'une trouée Et laisse derrière lui l'amitié des racines, la voix de l'étoile pâle jusqu'à la pierre enfouie."* *10 janvier 2019 — "Je crois que c'est à partir de ce jour que j'ai décidé de ne plus écrire une seule ligne. Pour retrouver la clarté, il faut bien plus biffer qu'ajouter. Comment retrouver la faim, la soif naturelles ? Dans la régularité, peu à peu, le chaos laisse l'eau troublée malgré tous les efforts."* 26 septembre 2021— "La peinture, c'est mon pays. Ce voyage c'est aussi un voyage dans la peinture par elle-même, si je peux dire, étant donné la nécessité d'absence et d'oubli que j'ai peu à peu découverte afin de disparaître pour la laisser s'exprimer." 3. Les voix des autres : rue, foule, altérité Les voix qui nous entourent, nous envahissent, nous constituent. 19 décembre 2018 — "Cela commença par un frisson, dû sans doute aux nuits d'insomnie, à ces mots jetés sur le papier comme on remplit des sacs poubelles. Les voix des grands Zaïrois montaient de la rue des Poissonniers, mêlées aux cris des martinets. Même fenêtre fermée, je les entendais. Des odeurs de chevreau grillé les accompagnaient." 19 décembre 2018 — "Dans le couloir, la folle rentrait chez elle. Ses hurlements étouffés, ses grattements aux murs, puis plus rien." 10 janvier 2019 — "Et là je réalise que ce ne sont pas les voix de Jésus et de Mahomet qui m'inspirent aujourd'hui. Ce sont les voix de ceux qui se sacrifient en pure perte, dans l'effondrement du sens ou son éclatement, parce que c'est tout ce qu'ils ont trouvé comme brèche pour exister." 4. La voix transmise : héritage et filiation La voix comme vecteur de transmission, l'accent maternel, la langue des origines. 25 décembre 2025 — "C'était l'accent lamentable de ma grand-mère estonienne quand elle disait 'mon chéri'. 'Ma séri', disait-elle, 'je ne comprends pas pourquoi t'acharnes, c'est un enfant il ne comprend rien.' C'est sur ce mot, à la fois méthode et caresse lointaine d'une langue hachée, que j'ai pu enfin trouver le sommeil." 15 mars 2023 — "Un nuage de fumée y flottait en permanence. Elle fumait des 'disques bleus'. La cigarette lui avait éraillé la voix. Elle confectionnait ses cravates, cigarette au coin des lèvres, sans cesser de travailler." 18 décembre 2025 — "Et c'est ma mère qui dit, d'une voix neutre : 'Faut qu'on te dise : Vania est mort.' Je ne sens rien sur le moment, ou je le cache, parce qu'eux guettent un signe sur mon visage." 5. Voix littéraires : écriture et oralité L'écriture comme tentative de capturer une voix, le passage de l'oral à l'écrit. 26 septembre 2021— "Cette gêne d'expliquer la peinture à l'écrit comme à l'oral, aussi étonnante que soudaine, me cueille. Il me faut des écueils régulièrement pour échapper aux langueurs monotones de l'automne. Sans l'écueil, pas de sensation de danger ni de naufrage, autant dire pas d'aventure." 10 janvier 2019 — "Sans doute parce que ces efforts ne servent qu'à conclure que notre lucidité n'est rien d'autre que la dernière de nos illusions." 19 décembre 2018 — "Nous fabriquons des objets dans l'instant, mus par des intentions multiples, tant la confusion de vivre se mêle dans l'être et l'avoir. Pour retrouver la clarté, il faut bien plus biffer qu'ajouter."|couper{180}

Estonie

Planche 1- Estonie, souvenirs, origines

Planche 1 — Johannes Musti, le grand-père fantôme Cette compilation rassemble les passages clés sur l'héritage estonien, organisés par thèmes narratifs majeurs. 1. Johannes Musti, le grand-père fantôme Le grand-père peintre, disparu avant ma naissance, figure centrale de la transmission familiale. 21 décembre 2025 — "Johannes Musti est d'abord évoqué par une suite de suppositions : il est grand ou petit, selon l'humeur. Il quitte l'Estonie, fait un détour par Saint-Pétersbourg pour apprendre à peindre, puis atterrit à Epinay-sur-Seine pour participer à la création des décors de cinéma. Déjà là, le texte signale l'incertitude, la transmission lacunaire, la fabrique mémorielle : il boit, il a quatre enfants, il meurt." 27 février 2022— "Le père de ma mère était peintre. Il s'était enfui d'Estonie peu après la révolution russe de 1917 et était devenu peintre de décors de cinéma dans les Studio d'Épinay sur Seine, en région parisienne. Peut-être que ma mère petite fille, tout comme moi, imaginait également que la peinture était un pouvoir magique dont il serait comme une évidence d'hériter." 11 décembre 2019 — "Ce grand-père estonien, qui avait déjà dû sacrifier beaucoup pour quitter l'Estonie, se rendre à Saint-Petersbourg pour étudier l'art, avant la révolution de 1917, puis décider de tout quitter encore pour s'exiler en France à Paris, ce fantôme qui te hante depuis toujours, fut le modèle que tu avais choisi sans même en prendre conscience." 2. Valentine & Vania : l'exil et le salut Ma grand-mère Valentine et son second mari Vania, figures de la diaspora et de la reconstruction. 18 décembre 2025 — "De Vania, je ne sais presque rien, et pourtant je le sais par cœur : c'est le paradoxe. On nous a appris à parler bas de lui, comme d'une anomalie qu'on tolère tant qu'elle ne fait pas de bruit. Un Russe chez des Estoniens, un homme qui vivait là 'depuis toujours', donc personne ne se souvenait vraiment du début." 15 mars 2023— "À la Varenne, l'appartement comptait trois pièces. L'une servait d'atelier de couture et de chambre pour ma grand-mère estonienne, Valentine. Un nuage de fumée y flottait en permanence. Elle fumait des 'disques bleus'. La cigarette lui avait éraillé la voix. Elle confectionnait ses cravates, cigarette au coin des lèvres, sans cesser de travailler." 27 février 2022 — "Avenue des piliers plantée de part et d'autre de peupliers, à la Varenne Chenneviere, trois petites marches une porte, lourde, un bref couloir, 4 pas et tout de suite la porte droite, Musti/Antipine, deux noms, celui de ma grand-mère estonienne et de mon beau grand père russe. Frappe avant d'entrer mais pas la peine la porte s'ouvre ils nous ont vu arriver par la fenêtre." 3. L'exil : pogroms, guerre, discrimination Les violences historiques qui ont marqué le départ et la mémoire familiale. 5 août 2024 — "Elle avait quitté l'Estonie avec son époux en 1917, à une époque où les bolchéviques, ayant conquis les terres baltes, les mettaient à feu et à sang. En fait la vérité je la su des années après, et encore après de nombreux doutes et tâtonnements, la véritable raison de leur exil c'était à cause des pogromes." 18 janvier 2023 — "C'est durant la guerre que les trois frères de ma mère et elle même durent s'éloigner de Paris. On les confia à des fermiers, dans la Creuse, en attendant que les choses se tassent. Ce qui ne l'empêcha pas d'être conspuée par les gamins des écoles qu'elle fréquentait. 'Sale étrangère', le mot lui était resté." 5 décembre 2025— "Le bricolage à l'œuvre : une manière de parler en 'je' tout en gardant une distance de sécurité. La naissance du dibbouk – ce double qui parle à ma place et encaisse pour moi – doit remonter à peu près à cette période, d'un secret conservé de mère en fille depuis les pogroms d'Ukraine et de Biélorussie, et des quelques survivants réfugiés en Estonie." 4. Identité et transmission : l'héritage troué La question de ce qui reste, de ce qui se transmet malgré les silences. 25 décembre 2025 — "C'était l'accent lamentable de ma grand-mère estonienne quand elle disait 'mon chéri'. 'Ma séri', disait-elle, 'je ne comprends pas pourquoi t'acharnes, c'est un enfant il ne comprend rien.' C'est sur ce mot, à la fois méthode et caresse lointaine d'une langue hachée, que j'ai pu enfin trouver le sommeil." 15 octobre 2019 — "Le fait est que j'ai aussi décidé d'être juif depuis quelques années. Oh, c'était un secret de Polichinelle bien gardé. Ma grand-mère estonienne, à chaque fois que l'on abordait la religion, éludait le sujet, elle allumait une Disque bleue, elle rejetait en avant une jolie bouffée de fumée bleutée derrière laquelle son regard d'acier disparaissait." 18 août 2021 — "Ma mère est née sur le sol français en 1936 de parents estoniens. Durant toute sa vie elle n'a jamais cessé de souffrir d'un déracinement dont elle n'était pas l'actrice principale." 5. Marc et le projet Wiiralt : retour aux sources La rencontre avec Marc et le projet de film sur Eduard Wiiralt, peintre estonien contemporain de Johannes. 21 décembre 2025* — "11 décembre 2019 — Ils arrivèrent en novembre. Deux hommes du Nord. Le plus grand, Estonien. L'autre, Russe. La grand-mère prononça des mots dans une langue inconnue. Marc sourit. Ils étaient venus pour un film sur Eduard Wiiralt, peintre estonien que la grand-mère avait connu à Paris."* 11 décembre 2019— "Ils étaient venus en France pour réaliser un court métrage sur un des plus grands peintres et graveurs estoniens : Eduard Wiiralt, que la grand-mère avait connu dans sa jeunesse, quand, comme elle, comme tant d'autres, il avait fui le communisme pour s'installer à Paris. En fouillant les archives de Tallinn, Marc avait remonté la trace de l'artiste." 4 octobre 2021 — "C'est en ayant à nommer mes tableaux pour des raisons d'assurance, ici même, au centre culturel d'Irigny, que j'ai eu cette idée de trouver des titres en estonien. Et d'ailleurs lorsqu'en français il faut parfois quatre mots, une phrase pour dire quelque chose, je me suis aperçu grâce au traducteur de Google qu'en Estonien il n'en nécessitait que 1 ou 2."|couper{180}

Planche 1- Estonie, souvenirs, origines