{ "version": "https://jsonfeed.org/version/1.1", "title": "Le dibbouk", "home_page_url": "https:\/\/ledibbouk.net\/", "feed_url": "https:\/\/www.ledibbouk.net\/spip.php?page=feed_json", "language": "fr-FR", "items": [ { "id": "https:\/\/www.ledibbouk.net\/planche-6-musique.html", "url": "https:\/\/www.ledibbouk.net\/planche-6-musique.html", "title": "Planche 6 — Musique", "date_published": "2025-12-27T05:55:44Z", "date_modified": "2025-12-27T05:55:44Z", "author": {"name": "Patrick Blanchon"}, "content_html": "
Cette compilation rassemble les passages o\u00f9 la musique traverse l’\u00e9criture : comme agression, comme texture, comme silence, comme apprentissage rat\u00e9.<\/p>\n
Le bruit impos\u00e9, la musique \"de merde\" qui envahit l’espace intime.<\/p>\n
26 juin 2022<\/a><\/strong>— \"Et puis, soudain, la musique monte d’un cran. Un coup de poing sonore. Du rap. Des basses qui cognent. Une voix saccad\u00e9e, m\u00e2ch\u00e9e, agressive. Je ne distingue pas les paroles, mais je ressens leur violence. Une musique qui attaque, qui cherche une cible.\"<\/em><\/p>\n 30 novembre 2019<\/a><\/strong>— \"Le week-end, il mettait la machine en marche et toute la maison s’emplissait d’un flot ininterrompu. Pas de titre, pas de nom. Seulement un chaos de sons. La musique servait \u00e0 meubler les silences.\"<\/em><\/p>\n 22 juin 2022<\/a><\/strong> — \"Les voisins ont mont\u00e9 d’un cran suppl\u00e9mentaire la musique maintenant je crois que c’est du rap des choses que l’on dirait crach\u00e9es par saccades par des voix barbares \u00e0 tonalit\u00e9 basses et rageuses arrogantes d\u00e9sesp\u00e9r\u00e9es sans doute avec une telle violence.\"<\/em><\/p>\n La musique \u00e9cout\u00e9e pour sa mati\u00e8re, pas pour sa m\u00e9lodie. Une approche physique.<\/p>\n 30 novembre 2019<\/a><\/strong>— \"Quand je me suis tourn\u00e9 vers la musique, c’est l’\u00e9tranget\u00e9 qui m’a retenu, sa texture, sa forme, la surprise qu’elle d\u00e9posait en moi. Une musique sans instrument, apaisante, sens\u00e9e.\"<\/em><\/p>\n 13 janvier 2019<\/a><\/strong> — \"Je passais l\u00e0 des journ\u00e9es enti\u00e8res, vides au bon sens du mot. J’\u00e9coutais sans choisir : les cris des enfants, le roulement des poussettes sur le gravier, le jet d’eau qui insistait au milieu comme une respiration r\u00e9guli\u00e8re. Et dans ce demi-sommeil une autre musique apparaissait, faite de tout \u00e7a ensemble.\"<\/em><\/p>\n 12 f\u00e9vrier 2023<\/a><\/strong> — \"L’oreille meurt \u00e0 elle-m\u00eame. Silence plus ou moins long. Puis elle s’\u00e9veille \u00e0 nouveau extirp\u00e9e du n\u00e9ant par une r\u00e9sonance.\"<\/em><\/p>\n Le point de bascule o\u00f9 la musique s’annule pour devenir peinture ou silence.<\/p>\n 8 octobre 2021<\/a><\/strong> — \"Pas de musique sans silence. Le silence, c’est le monde tout autour qui devient incompr\u00e9hensible. Ce silence sans lequel aucune musique, aucun tableau ne pourrait advenir.\"<\/em><\/p>\n 9 ao\u00fbt 2022<\/a><\/strong>— \"...dispara\u00eetre, parce que la musique, dans cette r\u00e9gion de source et d’origine, avait elle-m\u00eame disparu plus compl\u00e8tement qu’en aucun autre endroit du monde...\"<\/em><\/p>\n 30 novembre 2019<\/a><\/strong> — \"Ce que je trouve n’est peut-\u00eatre ni musique ni peinture, mais silence, nuit, nudit\u00e9. La peinture n’est pas une fin, mais un moyen d’approcher cette harmonie.\"<\/em><\/p>\n La tentative maladroite de rejoindre le rythme des autres.<\/p>\n 28 d\u00e9cembre 2021<\/a><\/strong> — \"De la musique je ne connaissais pas grand chose mis \u00e0 part quelques accords de guitare, p\u00e9niblement appris sur un coin de lit, pour \u00e9pater une jolie brunette dans mon adolescence.\"<\/em><\/p>\n 27 ao\u00fbt 2019<\/a><\/strong> — \"Peu \u00e0 peu, il se r\u00e9signait et m\u00eame sa guitare qui, autrefois, lui apportait la joie sonnait faux, car le c\u0153ur n’y \u00e9tait plus vraiment.\"<\/em><\/p>\n 11 d\u00e9cembre 2019<\/a><\/strong> — \"Cet excessif respect face \u00e0 toute musique d\u00e9sormais apr\u00e8s en avoir t\u00e2t\u00e9 et reconnu cette inaptitude. Apr\u00e8s m’\u00eatre fourr\u00e9 cette sensation d’inaptitude.\"<\/em><\/p>\n Quand la musique accompagne les gestes, les lieux, les rencontres.<\/p>\n 27 octobre 2019<\/a><\/strong> — \"Quand il descend il la prend dans ses bras et ils restent ainsi un petit moment bien au chaud l’un dans l’autre. Elle ne dit rien, elle fourre sa t\u00eate sous son bras \u00e0 lui et ils dansent un peu sans musique.\"<\/em><\/p>\n
\n2. L’\u00e9tranget\u00e9 et la texture<\/h3>\n
\n3. L’harmonie et le silence<\/h3>\n
\n4. La musique des autres : l’apprentissage et l’\u00e9chec<\/h3>\n
\n5. La musique comme accompagnement de la vie<\/h3>\n